Cela représente 362 000 inscrits dont 78% sont non cadres (89% au niveau national).
Pour plusieurs raisons (dont le report des dates d’élection suite à un recours de la CGT), le taux de participation a été plus faible qu’en 2012 avec 7,4% de suffrages exprimés, soit 323 622 personnes au national. A Paris, ce taux passe même à 5%. C’est le taux de participation le plus faible de France, avec le 93, 94, 95 et les Alpes Maritimes. Sur les 362 000 inscrits, seules 19 330 personnes se sont exprimées (valablement) à Paris.
Territoire | National | IDF | Paris |
Inscrits | 4 500 000 | 967000 | 362000 |
Suffrages | 324000 | 52000 | 19330 |
Participation | 7,4% | 5,47% | 5% |
CFDT | 15,49% | 15,51% | 17,83% |
Votes CFDT à Paris
Paris est le département francilien où le vote CFDT est le plus élevé avec 17,83%.
On ne peut pas par ailleurs y voir un effet « métropole » car nos résultats sont également meilleurs que dans les départements à grandes métropoles (Rhône/Lyon, Bouches du Rhône/Aix-Marseille, Nord/Lille, Gironde/Bordeaux, Alpes Maritimes/Nice, Bas-Rhin/Strasbourg, Tarn/Toulouse, Isère/Grenoble…). Seuls les départements des régions Bretagne et Pays de Loire font mieux.
Ce résultat est donc encourageant, en ce qu’il semble récompenser l’investissement militant placé à Paris plus qu’ailleurs (la photo illustrant cet article est tirée du Challenge TPE qui a rassemblé 300 militant-e-s à Paris le 23 novembre 2016). Mais la réalité du taux de participation, avec au final moins de 20 000 votes à Paris, dont 3 447 pour la CFDT, nous invite à relativiser nos analyses.
La CFDT à Paris arrive en deuxième position, derrière la CGT, qui obtient 1 688 voix de plus, et un poids de 26, 56%. Derrière, seule FO franchit la barre des 10% (10,31%), suivie de la CFTC (8,72%) et l’UNSA (8,39%). Dans ces proportions, la CGC est 5è à 10 pts de moins que nous, mais seulement 2 000 voix.
Rappelons enfin qu’il n’est pas possible de voir l’évolution des résultats CFDT à Paris car nous n’avions pas de résultats départementaux en 2012. Au niveau régional, la CFDT maintient sa 2è position, avec des disparités selon les départements (2è ou 3è), en réduisant de 5700 voix l’écart avec la CGT.